Michel Fugain

Titres des chansons

Attention mesdames et messieurs...
Chante comme si tu devais mourir demain
Fais comme l'oiseau
La fête
Je n'aurai pas le temps
Ou s'en vont
Une belle histoire


Attention mesdames et messieurs...

Attention Mesdames et Messieurs, dans un instant on va commencer.
Installez vous dans votre fauteuil bien gentiment.
5, 4, 3, 2, 1, 0, partez.
Tous les projecteurs vont s’allumer et tous les acteurs vont s’animer en même temps.

Attention Mesdames et Messieurs, c’est important, on va commencer.
C’est toujours la même histoire depuis la nuit des temps.
L’histoire de la vie et de la mort mais nous allons changer le décors.
Espérons qu’on la jouera encore dans 2000 ans.

[allez les filles]
Nous avons 20 ans et plein de chansons.
‘Mabelle’ printemps nous allons danser dans votre maison.
Notre pain est blanc, notre pain est bon.
Si vous le voulez c’est de bon coeur que nous partagerons.

Attention Mesdames et Messieurs, dans un instant, ça va commencer.
Nous vous demandons évidemment d’être indulgent.
Le spectacle n’est pas bien rôdé, laissez nous encore quelques années,
Il ne pourrait que s’améliorer au fil du temps.

Attention Mesdames et Messieurs, dans un instant, ça va commencer.
Installez vous dans votre fauteuil bien gentiment.
5, 4, 3, 2, 1, 0 partez.
Tous les projecteurs vont s’allumer et tous les acteurs vont s’animer en même temps.

[allez les filles, nom de dieu]
Nous avons 20 ans et plein de chansons.
Comme le printemps nous allons danser dans votre maison.
Notre pain est blanc, notre pain est bon.
Si vous le voulez c’est de bon coeur que nous partagerons.

Attention Mesdames et Messieurs, dans un instant, on va commencer.
Il se peut que vous soyez choquer de temps en temps.
Mais surtout ne vous inquiétez pas, n’allez pas faire des signes de croix
Et rappelez vous qu’un jour vous avez eu 20 ans. [ eh ]


Chante comme si tu devais mourir demain

Chante la vie, chante.
Comme si tu devais mourir demain.
Comme si plus rien n’avait d’importance.
Chante, oui chante.

Aime la vie, aime.
Comme un voyou, comme un fou, comme un chien.
Comme si c’était ta dernière chance.
Chante, oui chante.
Tu peux partir quand tu veux.
Et tu peux dormir où tu veux.
Rêver d’une fille, prendre la bastille.
Ou claquer ton fric aux jeux.
Mais n’oublie pas :

Chante la vie, chante.
Comme si tu devais mourir demain.
Comme si plus rien n’avait d’importance.
Chante, oui chante.

Fête, fait la fête
pour un amour, un ami ou un rien.
Pour oublier qu’il pleut sur tes vacances.
Chante, oui chante.
Et tu verras que c’est bon
de laisser tomber sa raison.
Sort par les fenêtres, marche sur la tête
pour changer les traditions.
Mais n’oublie pas :

Chante la vie, chante.
Comme si tu devais mourir demain.
Comme si plus rien n’avait d’importance.
Chante, oui chante.

La la la la la la ...

Chante oui, chante.


Fais comme l'oiseau

Paroles et musique : Antonio Carlos et Jocafi
Adaptation : Pierre Delanoë

Fais comme l'oiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien de l'empêche l'oiseau
D'aller plus haut

Mais je suis seul dans l'univers
J'ai peur du ciel et de l'hiver
J'ai peur des fous et de la guerre
J'ai peur du temps qui passe, dis
Comment peut-on vivre aujourd'hui
Dans la fureur et dans le bruit
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu

Fais comme l'oiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien de l'empêche l'oiseau
D'aller plus haut

Et l'amour dont on m'a parlé
Cet amour que l'on m'a chanté
Ce sauveur de l'humanité
Je n'en vois pas la trace, dis
Comment peut-on vivre sans lui
Sous quelle étoile, dans quel pays
Je n'y crois pas, je n'y crois plus, je suis perdu

Fais comme l'oiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien de l'empêche l'oiseau
D'aller plus haut

Mais j'en ai marre d'être roulé
Par des marchands de liberté
Et d'écouter se lamenter
Ma gueule dans la glace, dis
Est-ce que je dois montrer les dents
Est-ce que je dois baisser les bras
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu

Fais comme l'oiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien de l'empêche l'oiseau
D'aller plus haut


La fête

Tiens, tout a changé ce matin, je n’y comprends rien.
C’est la fête, la fête.
Jeunes et vieux, grands et petits, on est tous amis.
C’est la fête, la fête.
C’est comme un grand coup de soleil, un vent de folie.
Rien n’est plus pareil aujourd’hui.
Le monde mort et enterré a ressuscité, on peut respirer.
C’est la fête, la fête.

Plus de pompes, plus de fumée puisqu’on va tous à pieds.
C’est la fête, la fête.
Le pain et le vin sont gratuits et les fleurs aussi.
C’est la fête, la fête.
C’est comme un grand coup de soleil, un vent de folie.
Rien n’est plus pareil aujourd’hui.
Depuis le temps qu’on en rêvait et qu’on en crevait, elle est arrivée.
C’est la fête, la fête.

Merde que ma ville est belle sans ces putains de camions.
Plus de gasoil et du gazon jusque sur le goudron.

Merde que ma ville est belle avec ces gosses qui jouent.
Qui rigolent et qui cassent tout, qui n’ont plus peur du loup.

Et l’eau, c’est vraiment de l’eau que l’on peut voir au fond des ruisseaux.

Venez danser dans la rue, ce n’est plus défendu.
C’est la fête, la fête.
En vérité je vous le dis c’est le paradis.
C’est la fête, la fête.
C’est comme un grand coup de soleil, un vent de folie.
Rien n’est plus pareil aujourd’hui.
On a les yeux écarquillés sur la liberté, et la liberté
C’est la fête, la fête.

Fête, fête.
Fête, fête.


Je n'aurai pas le temps

Je n’aurai pas le temps,
Pas le temps.

Même en courant,
Plus vite que le vent,
Plus vite que le temps.
Même en volant,
Je n’aurai pas le temps,
Pas le temps.
De visiter toute l’immensité
D’un si grand univers.
Même en cent ans,
Je n’aurai pas le temps
De tout faire.

J’ouvre tout grand mon coeur.
J’aime de tout mes yeux.
C’est trop peu
Pour tant de coeurs
Et tant de fleurs.
Des milliers de jours,
C’est bien trop court,
C’est bien trop court.

Et pour aimer
Comme l’on doit aimer
Quand on aime vraiment.
Même en cent ans,
Je n’aurai pas le temps,
Pas le temps.

Je n’aurai pas le temps,
Pas le temps.


Ou s'en vont

Ou s’en vont ? Ou s’en vont ?
Tous ces potes qu’on aime, ces certaines affections.
Qu’on est long, qu’on est long
à dire les je t’aime qu’on pense quand ils s’en vont.
Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh
Font les gens qu’on aime quand ils s’en vont.
Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh
C’est pas vrai qu’ça s’arrête, ce s’rai trop con.

Les copines, les tontons
Ces anges à nous, nos divines affections.
Qu’on est long, qu’on est long
A dire les je t’aime qu’on pense quand ils s’en vont.
Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh
Font les gens qu’on aime quand ils s’en vont.
Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh
C’est pas vrai qu’ça s’arrête, ce s’rai trop con.

Ou s’en vont ? Ou s’en vont ?
Tous ces potes qu’on aime, ces certaines affections.
Qu’on est long, qu’on est long
A dire les je t’aime qu’on pense quand ils s’en vont.

Oooooaaaaah

Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh
Font les gens qu’on aime quand ils s’en vont.
Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh
C’est pas vrai qu’ça s’arrête, ce s’rai trop con.
Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh
Font les gens qu’on aime quand ils s’en vont.
Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh


Une belle histoire

C’est un beau roman, c’est une belle histoire.
C’est une romance d’aujourd’hui.
Il rentrait chez lui, là haut vers le brouillard.
Elle descendait dans le midi, le midi.
Ils se sont trouvés au bord du chemin
sur l’autoroute des vacances.
C’était sans doute un jour de chance.
Ils avaient le ciel à portée de main.
Un cadeau de la providence.
Alors pourquoi penser au lendemain.

Ils se sont cachés dans un grand champ de blé,
se laissant porter par les courants.
Se sont racontés leur vie qui commençait.
Ils n’étaient encore que des enfants, des enfants.
Qui s’étaient trouvés au bord du chemin
sur l’autoroute des vacances.
C’était sans doute un jour de chance.
qui cueillir le ciel au creux de leurs mains.
Comme on cueille la providence.
Refusant de penser au lendemain.

C’est un beau roman, c’est une belle histoire.
C’est une romance d’aujourd’hui.
Il rentrait chez lui, là haut vers le brouillard.
Elle descendait dans le midi, le midi.
Ils se sont quittés au bord du matin.
Sur l’autoroute des vacances.
C’était fini le jour de chance.
Ils reprirent alors chacun leur chemin.
Saluèrent la providence en se faisant un signe de la main.

Il rentra chez lui, là haut vers le brouillard.
Elle est descendu là bas dans le midi.
C’est un beau roman, c’est une belle histoire.
C’est une romance d’aujourd’hui.